Instruire, éduquer, préparer à la vie active, préparer à la liberté, à la citoyenneté et à l’égalité .
Dans une société en mouvement, le métier et la position sociale ne sont que rarement hérités mais dépendent étroitement de la trajectoire scolaire et de la capacité de formation.
Assurée de la place qu’elle occupe au sein de la communauté et dans la vie de tous les jours, l’Ecole devrait l’être aussi de son rôle:
Mais le faire est un enjeu crucial quand l’avenir est imprévisible et le passé constaté.
Aussi la fonction de transmission à tous des savoirs, des règles de comportement et des savoir-faire pour aboutir au savoir-être à travers l’épanouissement de l’individu.
L’Ecole doit privilégier la transmission d’une culture générale nécessaire à l’éducation de l’homme et aux progrès de la démocratie et le socle culturel pour tous que les élèves doivent maitriser en fin de scolarité obligatoire, doit être conçu à partir de l’idéal de l’intégration nationale.
Ainsi « l’adolescent doit être préparé non pas seulement à son métier mais à la vie et qu’il ait acquis non seulement les connaissances, mais encore et surtout les forces nécessaires pour remplir ses devoirs de membre actif dans la société, de chef de famille et de citoyen ». (Lean Bourgeois 1894).
La préparation à la vie ne peut plus avoir le même sens qu’en un temps ou l’identité de l’individu était nettement définie par la place et le rôle au sein de la famille. L’émancipation de l’individu est devenue un but en soi et les missions que l’on assigne aujourd’hui à l’Ecole en matière de préparation à la vie en découlent: éducation à la sexualité, à la santé, présentation des conduites à risque.
La multiplication des missions dans l’ordre de la transmission des savoirs se traduit par l’empilement des enseignants et des connaissances dont on juge qu’elles sont indispensables au developpement de l’homme et du citoyen. Le nombre des disciplines et le poids des programmes augmente, ce qui rend fort incertaine leur maîtrise finale par les élèves.
Il importe de s’interroger sur la bonne manière d’articuler l’ouverture sur le passé et l’ouverture sur l’avenir dans la définition des programmes et de la pédagogie scolaire.